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Une littérature qui questionne notre place au cœur d’une société imprévisible, fugace et déstabilisante.
Des textes engagés, sans être militants, fictionnels, sans être factices, lucides sans être culpabilisants, sociaux sans être politiques, aiguisés sans être vaniteux , sensibles sans être plaintifs, clairvoyants sans être fatalistes, investis, sans être cloisonnants, profonds sans être abscons.
Des lectures pour être au monde, exister, renaitre, vivre…
GILLES DEL PAPAS
Gilles Del Pappas est né il y a très longtemps dans un quartier populaire de Marseille, près de la gare Saint-Charles, baptisé le Racati.
Une enfance heureuse, et de longues vacances au bord de mer où la famille avait un cabanon.
Des études plus tournées vers les rues de la cité lumineuse et les copains que vers l’école.
À l’adolescence, un amour pour la photographie entraîne notre jeune homme sur les routes de l’image, route qu’il couplera avec les voyages.
Sa passion de l’image le conduira ensuite au le cinéma, et l’amènera tout naturellement vers la littérature qui est déjà bien présente. À la maison, tout le monde lit depuis toujours et c’est à 18 ans que le jeune homme écrit son premier livre – qui ne sera édité que bien plus tard.
Une grand-mère cuisinière qu’il adore et sa formation l’enrichissent alors de cette palette gourmande qu’il conservera jusqu’à aujourd’hui.
Son premier livre, Le Baiser du Congre, traduit en Allemand, en Italien et en Grec, sortira en 1998. Depuis, Gilles Del Pappas a construit son œuvre autour d’une cinquantaine de livres, observant Marseille ou ses pays de prédilection, et a obtenu, avec plusieurs, nombre de prix littéraires prestigieux.


Une calanque à Marseille…
Une poignée de calanquistes y passent des journées fort tranquilles, sur des rochers, au soleil, au bord de la mer.
Des personnages hauts en couleur, sortis de la « pauvre tête schizophrène » d’un auteur incontournable de cette étrange cité phocéenne.
Sous le cagnard qui cogne déjà, l’ordre établi est soudain troublé par un cadavre flottant sur cette eau pourtant régénératrice.
Dans ce petit polar, Del Pappas nous offre une plongée dans l’âme de cette poignée de Marseillais, ici, sous la Vierge de la Garde qui abrite des excentricités dont l’écrivain ne se lasse jamais.
Un hymne d’amour comme un hommage à cette ville si décriée et à ses habitants trop souvent incompris des « estrangers ».