
Un enfant croit que ses anges exaucent tous ses vœux, mais chaque miracle a un prix.
Quand la santé de sa mère semble décliner, il tente l’impossible pour la sauver.
Mais derrière les apparences, c’est l’amour d’une mère qui fait naître la vraie magie.
JUSQU'OU VA L'AMOUR Finaliste du Prix Femme actuelle
9782490313242
À 12 ans, Tom, un petit garçon espiègle et plein de vie découvre qu’il est capable d’’influencer l’univers, afin que tous ses vœux soient exaucés. Élevé seul par sa mère à qui il voue un amour inconditionnel, il décide de faire de leur vie un véritable conte de fées. Pourtant, très vite, il réalise que tout ne se passe pas exactement comme prévu… Et s’il existait un prix à payer à son incroyable don, une ligne d’horizon qui répondrait à la question : Jusqu’où va l’amour... ?
Jusqu’où une mère est-elle prête à aller pour protéger son enfant et lui offrir un monde où croire en la magie paraît encore possible ?
Tom croit que ses anges réalisent tous ses vœux, mais chaque miracle a un prix.
Quand la santé de sa maman décline, il espère inverser le destin par une ultime prière.
Pourtant, derrière chaque miracle se cache la force silencieuse d’une mère, qui guide son fils avec tout son amour.Tom. Garçon de 12 ans, espiègle, tendre et rêveur.
Fabrine. Maman de Tom, figure centrale, douce et protectrice
Morgan. Narrateur, meilleur ami de Tom, témoin privilégié de cette enfance.
Noël. Voisin dont Fabrine s’éprend.
Nina. Première amoureuse de Tom. Candeur et fraicheur d’un premier amour.
Victoire. Marraine de Tom et confidente de Fabrine.
À travers ces destins croisés, Jusqu’où va l’amour explore l’innocence, le poids du mensonge protecteur et la force d’un amour maternel prêt à réinventer la réalité pour adoucir l’inévitable.
Et derrière ces apparences, une révélation inattendue bouleverse tout ce que l’on croyait savoir, jusqu’au twist final qui change le regard sur toute l’histoire.Sujets sensibles – Au cœur des crispations médiatiques :
- Maladie infantile et accompagnement des familles
- Poids du secret dans la cellule familiale
- Fragilité de l’enfance et résilience
Débats sociétaux – Questions éthiques à réguler :
- Limites du mensonge « protecteur »
- Place de l’imaginaire face au réel douloureux
- Transmission des récits intimes
Enjeux sociaux – Résonances philosophiques et universelles :
- Amour maternel et sacrifice ultime
- Rapport entre vérité, mémoire et deuil
- Pouvoir du récit comme héritage.
Son père la regarda avec une infinie douceur ; celle où les yeux contemplent, celle où le cœur caresse. Alors, sans qu’ils aient à ajouter un mot de plus, chacun d’eux devina dans le regard de l’autre, l’immensité des regrets. Eliot ouvrit la bouche pour parler, mais ses lèvres se mirent à trembler de façon incontrôlable, tandis que ses yeux s’inondaient. Il s’appuya à la porte et emmura sa souffrance dans le silence. Alors, son visage se déforma, ses épaules tressautèrent parce qu’il fallait bien que la peine s’échappe quelque part. Il bafouilla quelque chose d’incompréhensible et les larmes éclaboussèrent la fin de sa phrase. Dans ce naufrage, seuls trois mots parvinrent à flotter au-dessus des autres, trois mots qui refusèrent de couler, parce que son cœur les avait hurlés plus fort que le ressac de ses sanglots :
— … je t’aime !
Fabrine leva une main pour le faire taire, mais il poursuivit dans une plainte :
— Il fallait que je travaille sans relâche, nuit et jour… Je me suis tué à la tâche pour ne pas devenir fou.
Ses mots se brisèrent… Je l’avais perdue elle, je ne supportais pas de te perdre toi. Alors, tout était préférable à ton silence… même ta colère !
Fabrine sentit que le barrage qu’elle avait érigé depuis tant d’années allait exploser. La petite fille qui dormait en elle venait de se réveiller, avec l’ardent désir de retrouver la douceur d’une étreinte paternelle, et parce que la nature déteste le vide, elle comprit à cet instant précis que le gouffre creusé par la haine allait inexorablement se remplir… d’amour. Elle sentit ses épaules tressauter de façon et leva les yeux vers le grand Eliot Visconti. Alors, le barrage céda. Elle ouvrit la bouche, mais les larmes noyèrent les lettres, les syllabes ou les mots qu’elle essaya de prononcer. Doucement, elle s’approcha de son père pour se laisser glisser dans ses bras, et pour la deuxième fois depuis bien longtemps, elle s’entendit murmurer… papa.
Quel est le point de départ narratif de votre roman, et pourquoi ?
Je voulais raconter une enfance où la légèreté se heurte à l’inéluctable. Le point de départ a été cette croyance en des anges gardiens capables de transformer la réalité. À douze ans, on sait bien que ça n’existe pas… mais on continue d’y croire, ne serait-ce que pour négocier une bonne note ou échapper aux brocolis. C’est par ce prisme que j’ai voulu explorer la puissance des illusions – et surtout la manière dont l’amour parental transcende tout.
Selon vous, quel est le cœur de votre roman ?
C’est une histoire sur l’amour et le sacrifice, mais aussi sur la vérité cachée derrière les apparences. Jusqu’où va l’amour questionne ce que nous sommes prêts à inventer ou à taire pour préserver ceux que nous aimons.
Quelle est la teneur de votre héros (héroïne) et pourquoi ?
Tom est un héros fragile, à la fois lumineux et condamné. Sa mère, Fabrine, est quant à elle une héroïne de l’ombre : son courage est silencieux, son sacrifice invisible. Ensemble, ils composent un duo où l’innocence et l’amour absolu s’entrelacent jusqu’au dernier souffle.
Dans quelle mesure votre texte entre-t-il dans la ligne éditoriale engagée conduite par les Éditions Red’Active ?
Ce roman s’inscrit dans une littérature qui interroge le cœur humain dans ce qu’il a de plus intime et de plus universel. Il propose une réflexion sensible sur la force du lien filial, sur le deuil, et sur cette étrange capacité que nous avons à réinventer la vérité pour protéger ceux que l’on aime.
Quelle est l’émotion dominante que vous aimeriez laisser chez le lecteur ?
Je voudrais laisser une sensation douce-amère, comme un sucré salé d’émotions, une tristesse traversée de lumière. Que le lecteur, en refermant le livre, sente à la fois la fragilité de la vie et la puissance de l’amour, capable de donner un sens… même à la perte.





