
Un simple voyage au ski vire au cauchemar pour Hélène et ses deux enfants.
Sous l’apparence calme de Juliette se cache une menace insaisissable, où la folie se confond avec la réalité.
Et quand la vérité éclate, un twist final vient bouleverser toutes les certitudes : le danger pourrait bien porter un autre visage… celui de l’Insoupçonnable.
L'INSOUPCONNABLE
9782490313457
Deux femmes, une adolescente et un petit garçon de cinq ans, bloqués dans un chalet isolé qu’une tempête de neige a transformé en prison.
Ils sont quatre, mais dehors, le ciel s’est obscurci et quelque chose en est tombé, quelque chose de terrifiant, qui rode et cherche à entrer…
Seuls au monde, ils vont devoir s’adapter pour survivre.
Il existe une douleur plus insoutenable que la morsure du froid : celle du désespoir.
Jusqu’où l’esprit humain peut-il quand il bascule dans la folie ?
Le roman interroge la frontière ténue entre réalité et hallucination : que croire, quand tout ce que l’on voit semble irréel mais que tout ce que l’on vit paraît authentique ? La peur vient-elle de l’extérieur… ou de l’intérieur ?
Hélène : mère de famille courageuse, prête à tout pour protéger ses enfants.
Iva : fille d’Hélène, adolescente de 14 ans, distante mais au cœur sensible, qui redécouvre son attachement à son frère.
Gabin : fils d’Hélène, petit garçon de 5 ans, fragile et spontané, moteur de l’instinct protecteur de sa sœur et de sa mère.
Juliette : conductrice et médecin, en réalité schizophrène, dont la folie meurtrière entraîne toute l’histoire.
À travers ces figures de clair-obscur, L’Insoupçonnable interroge la folie, ses masques trompeurs et les blessures qu’elle inflige aux proches. Un roman où l’angoisse, l’illusion et la tendresse se mêlent dans une tension constante.
Et derrière ce voile d’apparences, une révélation inattendue bouleverse tout ce que l’on croyait savoir avec un twist final qui change le regard sur toute l’histoire.
- La maladie mentale (schizophrénie) et la perception qu’en a la société.
- La fragilité de la frontière entre réalité et hallucination.
- La résilience familiale face à la peur et au danger.
- La solidarité fraternelle, révélée dans l’adversité.
Hélène se tasse encore un peu — si tant est que cela soit possible—, cherche à disparaitre, à se rendre invisible de toutes ses forces, de toute sa volonté. Sur l’instant, elle donnerait tout ce qu’elle a pour ne pas avoir eu l’idée sotte de verrouiller cette porte. Elle le sait, si « l’Autre » se retourne, elle sera démasquée et l’affrontement deviendra inévitable. Elle sent ses doigts se resserrer autour du couteau alors qu’une soudaine envie de vomir la submerge ; un paradoxe pathétique puisqu’à cet instant précis, le seul rempart qui l’empêche de rendre est précisément celui qui lui donne la nausée : la peur !
Juliette fait de nouveau claquer sa langue et se penche de part et d’autre de la fenêtre, comme si elle cherchait quelqu’un… quelque chose. Elle pousse un feulement rauque, et recule doucement. Hélène perçoit, dans ce grognement, une forme de communication qu’elle ne saurait expliquer : de la colère, de l’agacement peut-être ? Tout en continuant de fixer la fenêtre, « L’Autre » recule encore un peu. Elle est si près maintenant, qu’Hélène a cessé de respirer ; depuis combien de temps ? Les secondes lui semblent durer une éternité, sa position inconfortable devient douloureuse et ses doigts sont tellement crispés autour du couteau qu’une crampe est sur le point de la surprendre. Avec une volonté farouche, elle parvient à retenir encore un peu son souffle, mais sa poitrine la torture et tout son corps à présent, implore l’oxygène providentiel, tel le mendiant, la rivière que soif implore. Enfin, l’abomination s’éloigne en direction du garage et à chacun de ses pas, Hélène s’abreuve d’un air qui ne lui a jamais paru aussi pur.
Quel est le point de départ narratif de votre roman, et pourquoi ?
En premier lieu, ma rencontre et mon expérience de vie auprès d’une personne gravement atteinte par la schizophrénie.
Ce roman est né d’une expérience très personnelle. Dans ma jeunesse, j’ai vécu avec une jeune femme sans savoir que la maladie guettait. Mais je ne voulais pas écrire un énième récit d’amour qui chavire. Alors, j’ai pris cette réalité et je l’ai réinventée. Mon objectif était de transformer une expérience intime en un récit intense, crédible et captivant pour le lecteur, tout en explorant les frontières floues entre réalité et hallucination. J’ai également voulu questionner sur la souffrance des proches (parents, amis...).
Selon vous, quel est le cœur de votre roman ?
La confrontation entre l’amour maternel et la terreur psychologique, entre la force des liens familiaux et la fragilité de l’esprit humain.
Quelle est la teneur de votre héros (héroïne) et pourquoi ?
Hélène incarne le courage silencieux, celui des mères prêtes à tout pour protéger leurs enfants, même face à l’inimaginable. Elle est le courage, l’héroïne que nous pouvons tous devenir si l’on touche à nos enfants.
Dans quelle mesure votre texte entre-t-il dans la ligne éditoriale engagée conduite par les Editions Red’Active ?
Le roman explore un thème sociétal fort — la maladie mentale — en le transposant dans une intrigue que j’espère haletante. Il mêle engagement, réflexion et suspense, fidèle à l’esprit des Éditions Red’Active. Disons que j’ai simplement ajouté ma dose de montagnes russes psychologiques… sans file d’attente.
Quelle est l’émotion dominante que vous aimeriez laisser chez le lecteur ?
Je voudrais que le lecteur perçoive la douleur silencieuse des proches, la manière dont la maladie mentale bouleverse ceux qui aiment et protègent. L’émotion dominante n’est pas seulement l’angoisse ou le vertige des hallucinations, mais la conscience intime de ce que traversent les familles, de cette vulnérabilité face à un monde intérieur incontrôlable, et de la force qu’il faut pour continuer à aimer… malgré tout.





