LE MONDE D'ORION TOME 1 L'ILLUSION DU SAVOIR

La découverte du Monde d'Orion, scindé en deux univers parallèles que sont Soulréal et Darkoréal, est l'occasion pour Pia, Claire, Guillaume et Léo de prendre conscience de leur appartenance au monde perverti de Darkoréal. Sous le regard aussi énigmatique que bienveillant de Mamija, ils vont de tenter d'infléchir le cours d'un destin apparemment inéluctable.

Au cœur de ce roman de Fantasy, récit initiatique et source d'espérance, le lecteur vibrera au rythme d'un suspense trépidant, et tous les passionnés d’énigmes pourront y repérer un indice initiant la quête d'un trésor inestimable à déterrer...

Plongez au plus près de cette vérité que l'on nous cache depuis toujours et demandez-vous encore et encore :

En quoi pouvons-nous réellement croire?

Face aux mensonges martelés, aux illusions collectives et à la manipulation de la mémoire de l’humanité, le doute n’est-il pas notre dernier rempart pour distinguer vérité et illusion dans un monde qui réduit l’humain à un objet de consommation codifié ?

 

Le Monde d’Orion dévoile une autre vérité : deux mondes parallèles liés par une prophétie et une grand-mère gardienne du savoir. La quête de sa petite-fille et de ses amis mettra à jour les jeux de pouvoir, les manipulations et les enjeux de notre époque. Seules leur perspicacité et leur ingéniosité les guideront à travers un parcours initiatique et chaotique.

Dream Team

Pia : Étudiante, héroïne malgré elle, héritière d’un fort passé familial, valeurs morales, optimiste, curieuse, aime la philo et la fantaisie. Très mûre dans ses analyses et réflexions, philosophie carpe diem, pouvoirs sensoriels.

Claire : Étudiante en histoire, cultivée et gourmande, patiente et pédagogue.

Guillaume : Lumineux, roi des catastrophes, gourmand bis, danseur moderne.

Léo : Bipolaire, petit génie de l’informatique, bon musicien.

 

Mamija : Rôle clé entre les deux mondes parallèles, pouvoirs surnaturels, imprévisible et excentrique.

Dark : Chef suprême des Darkos, impulsif, égotique, coléreux, arrogant.

Famille Fraser

Rana : garçon lumineux, douceur, force intérieure indicible.

Steel : Frère de Rana, ambigu et sombre.

Sully : Bras droit de Dark, responsable de l’organisation des Darkos.

Zimbra : Habitante de la planète Moum, chercheuse sur les civilisations du cosmos.

• Gestion actuelle des déchets toxiques par les pays occidentaux,
• Découvertes archéologiques récentes et leur implication sur le remaniement de notre Histoire,
• Révélations ufologiques et implication de civilisations exogènes avec l’Humanité : développement d’armes de haute technologie,
• Révélations inédites en astrophysique avec la remise en cause de la création de l’Univers,
• Mémoire collective,
• Fausses croyances,
• Manipulation de l’information ?
• Abus de pouvoir,
• Education et pauvreté de la culture générale.

Assise dans un confortable fauteuil club en cuir fauve du salon de sa fille, Mamija se redressa et monta le son du téléviseur. La photo d’une femme portant un chapeau de brousse venait d’apparaître à l’écran. « Entre son hôtel et la salle de conférences, expliquait le journaliste de la Rai, l’archéologue Doris Saygur a disparu. Les autorités irakiennes ne valident pas la thèse de l’enlèvement, mais n’avancent encore aucune autre hypothèse. Il semblerait que la chercheuse était sur le point de révéler les résultats de ses travaux, un des derniers grands mystères archéologiques sur l’emplacement exact de la Septième merveille du monde. Dans l’attente d’une éventuelle demande de rançon, la police a commencé l’enquête et interroge ses collaborateurs ».

— Ça va, maman ? questionna Clarabelle en pénétrant dans la pièce. Une rançon ? Qui a été kidnappé ?

— Doris, mon amie d’enfance.

— Mon Dieu, c’est horrible.

— Je suis très dubitative quant à sa disparition, dit-elle très calme. Elle a toujours été fantasque. Je l’ai vu très récemment, elle devait aller se ressourcer dans ses terres. L’envie a dû lui prendre subitement.

Sous l’œil interloqué de sa fille, elle attrapa prestement la télécommande et éteignit la télévision.

— Les journalistes n’ont rien à dire de plus pour le moment, à part remplir le vide avec des poncifs.

— Es-tu sûre de ce que tu avances, insista Clarabelle. Tu pourrais peut-être donner ces informations aux autorités pour les aider.

— Ils vont vite le découvrir s’ils accomplissent bien leur travail.

— Si tu le dis. Je dois aller aider Matteo et Silvio pour déplacer un gros meuble. Je ne serai pas longue.

Depuis le décès de leur père, Clarabelle et sa sœur Caroline étaient inquiètes pour leur mère. Il faut dire que cette disparition subite avait laissé toute la famille dans le désarroi. Suite à une opération tout à fait classique de rupture du tendon d’Achille, Papija avait fait un arrêt cardiaque pendant l’anesthésie. Sa femme s’en était retrouvée complètement désemparée. Cinquante ans de mariage, une complicité de tous les instants, deux filles et une merveilleuse maison en Écosse. Son quotidien ébranlé, elle résistait à sa tourmente intérieure. Pour ne pas rester seule, elle était partie chez sa fille cadette à Frascati, dans la banlieue de Rome. Elle avait toujours eu une attirance particulière pour la capitale italienne inspirée par des siècles d’une histoire aussi épique que décadente. Il en était resté une cité aux visages multiples et fascinants.

— Mamija ! claironna Matteo en faisant irruption. Je veux que tu restes jusqu’à mon anniversaire. Je vais demander à Pia de venir, j’espère qu’elle pourra, rajouta-t-il tout excité. Notre chanteuse préférée vient se produire à Forte Prenestino. S’il te plaît ! implora-t-il. Il paraît que le temps n’est pas super chez toi à Plockton en ce moment, et maman va avoir besoin de toi pour tout préparer, 21 ans, ça se fête !

— Comment résister à un si joli garçon ? Ta cousine va être folle de joie, et moi, je me réjouis de partager ce moment avec vous.

Ses deux derniers petits-enfants, Matteo et Pia étaient aussi dissemblables que le jour et la nuit. Le premier était la pile électrique de la tribu. Avec son corps grand, fin et musculeux, sa peau mate et de longs cheveux ébène, on aurait dit la réincarnation de Geronimo. Très vif d’esprit, le bagout d’un présentateur de foire et doté d’une communication parfois débordante. Une attitude qui lui permettait de masquer sa timidité.

Pia, petite miniature avec un teint de brioche et de grands yeux verts curieux de tout, se trimballait un charme fou qu’elle était la seule à ne pas percevoir. Sa pertinence et son éveil la rendaient particulièrement attachante. Deux belles âmes.

 

Quel est le point de départ narratif de votre roman et pourquoi ?

Le roman s’ouvre avec la présentation de Zimbra qui vit sur une planète située dans une autre constellation. Même si l’histoire se déroule principalement à Darkoréal, qui est en fait notre réalité, c’est à travers elle que l’on rentre dans le récit. Ce choix permet de poser d’emblée une idée qui traverse toute la saga : et si des civilisations exogènes avaient et avaient eu un rôle déterminant sur l’évolution de notre propre civilisation terrestre ?

Selon vous, quel est le cœur de votre roman ?

Le cœur du roman, c’est la question de la croyance et de la manipulation : en quoi pouvons-nous vraiment croire, si l’histoire de l’Humanité a été façonnée et manipulée depuis des millénaires par ceux qui détiennent le pouvoir ? Et que faut-il faire pour rester en éveil ?

Quelle est la teneur de votre héroïne et pourquoi ?

Pia est une héroïne malgré elle. Une personnalité pétillante et optimiste. Sa force, c’est son énergie, sa curiosité et sa capacité à rassembler autour d’elle un groupe avec des personnalités très différentes, chacun apportant sa couleur au récit. Elle transforme l’aventure en une quête à la fois personnelle et universelle. Toujours prête à explorer le monde qui l’entoure et à poser des questions sur ce qu’elle observe. Elle possède une intuition remarquable qui la guide dans les moments de doute ou de danger. Ses dons extraordinaires ajoutent une dimension fantastique à son personnage et lui permettent de dépasser les limites physiques et symboliques. Elle a la capacité d’écouter, de réfléchir, de s’adapter et de remettre en question le monde autour d’elle.

Dans quelle mesure votre texte entre-t-il dans la ligne éditoriale engagée conduite par les Éditions Red'Active ?

Ma saga divulgue les conséquences de nos croyances et ses indissociables amis : manipulation, contrôle, dérives et mensonge. Les personnages pointent les injustices, les incohérences de notre société et interrogent sur les possibilités d’un autre paradigme tourné vers l’humain et son développement spirituel et non plus vers le profit et la société de consommation.

Cette lecture a pour but d’accroître notre humanité et d’éveiller les consciences pour redessiner une juste vision de nos acquis et ne pas baigner dans l’illusion du savoir. Elle alerte de lecteur afin qu’il n’oublie pas de se construire une protection contre l’emprise médiatique, les influences et la morosité. Le roman est présenté sciemment d’une manière ludique, car il est plus facile d’intégrer des changements de comportements et de mentalité par le jeu, une pédagogie de la découverte qui permet de retisser son ouvrage à son rythme et de s’approprier de la connaissance sans contrainte.

Créativité, curiosité, fantaisie, humanité, réflexion et intrigue, un cocktail qui me semble fait résonance avec la ligne éditoriale engagée conduite par les Éditions Red'Active.

Quelle est l’émotion dominante que vous aimeriez laisser chez le lecteur ?

Je souhaite que le lecteur se sente transporté dans un monde où l’aventure l’accompagnera là où doute et curiosité se mêlent, où mythes et faits réels se répondent et sont autant de clés pour questionner le monde et soi-même. Car en fait, quelle est notre place quand nos repères tombent et que les fondations de nos croyances sont remises en question ? Un vrai questionnement sur son éveil et sa lucidité face à un monde manipulateur et sous contrôle.